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Ces auteurs qui insultent les lecteurs numériques / refusent des ventes / encouragent le piratage

Mai 26, 2013 ~ Laisser un commentaire ~ Par Mortuum

En tant que lectrice numérique et consommatrice d’ebook, j’ai quelque principes de base simple : pas d’achats d’ebook à 15e, pas d’achat d’ebook en DRM (même si c’est gratuit d’ailleurs), boycott des écrivains/éditeurs qui insultent les lecteurs numériques. C’est de ce dernier point que je souhaite parler ici.

Ces auteurs qui insultent les lecteurs numériques

Les « écrivains » qui insultent les lecteurs numériques, il y en a eu et il y en aura encore malheureusement. L’un des cas les plus connus en France, est celui de Fréderic Beigbeder qui ne sait toujours pas faire la différence entre le support et la lecture, c’est moche pour lui. Encore qu’il soit incompétent en la matière, c’est une chose, qu’il ait des problèmes de compréhension générale, c’est aussi une chose, mais qu’il insulte les lecteurs numériques s’en est une autre. Autant vous dire que je ne lirais jamais aucun de ces livres, même si on me les offrait gracieusement ou que l’on me payait pour. Je ne vais pas accepter de me faire cracher à la gueule gratuitement ou contre de l’argent.

Je pense, honnêtement, que tant qu’il y aura des gens pour acheter des ebooks chers et avec DRM, l' »enculage » de lecteurs numériques continuera. L’idéal utopique serait que ces personnes, qui acceptent cette pratique, se réveillent une bonne fois pour toutes et disent « non »! Mais ça c’est utopique apparemment et Malheureusement.

Enfin, ce n’est pas que de la faute du con-somateur, c’est aussi celle de l’écrivain qui accepte de dire « amen » aux éditeurs qui crachent sur notre gueule d’acheteurs et enthousiastes numériques (en même temps, s’il y en a pour accepter pourquoi s’arrêter ?). Ces écrivains qui acceptent de porter la bonne parole des éditeurs voraces, qui acceptent de vendre leurs « œuvres » en ebook à 15e + DRM (….à sec donc! Tant qu’à faire, autant se passer de lubrifiant, au point où l’on en est.).

Et bien, ces auteurs et éditeurs, je leur dis « zut » (j’essaye d’être polie au maximum, ce n’est pas toujours facile dans ce cas-là) et je ne les achète pas!

Ces auteurs qui ne veulent pas vendre

Ensuite, il y a ceux qui ne veulent pas vendre leurs « œuvres », vu qu’il refuse de les vendre en numérique. Incompréhension totale, les écrivains, aiment-ils vivre d’amour et d’eau fraîche ? C’est apparemment le cas pour Stephen King qui est consentant à refuser une partie de son lectorat.

Insulte-t-il, les lecteurs numériques ? Je ne sais pas vraiment, étant donné qu’il avait déjà proposé des nouvelles et ses livres en version numérique.

Donc, pour utiliser l’exemple de Stephen King, son prochain roman Joyland, qui sort le 4 juin, sera uniquement disponible en version papier. D’après les dires de Stephen King (au Wall Street Journal) : « I have no plans for a digital version. Maybe at some point, but in the meantime, let people stir their sticks and go to an actual bookstore rather than a digital one. »

Là, on se dit qu’il y a tout de même un problème d’opposition du lecteur numérique VS le lecteur papier, que le lecteur numérique a tord et que c’est à lui de bouger dans une librairie au lieu de faire son achat en ligne. Sauf que cet argument est totalement illogique étant donné, qu’il est possible d’acheter des livres papiers sur le net ! Donc en aucun cas, publier uniquement en format papier, va entrainer ces lecteurs a aller dans une librairie, s’ils sont déjà des acheteurs de livre en ligne. Cet argument n’a pas de sens.

Aussi, je pense que ce n’est pas à lui de décider du comportement des acheteurs, si certains aiment flâner dans les librairies, d’autres préfèrent l’achat en ligne, certains ne veulent pas du livre papier (pour x ou y raisons) d’autres aiment les deux ou juste le papier. Surtout que tout le monde ne peut pas aller en librairie, je prends pour exemple le commentaire écrit sur l’article de cette news, par Meera : « Ah well. My local bookstore’s not accessible to my wheels (my sticks don’t stir so good), and I have a print disability, so yeah, I guess Stephen King doesn’t want crip money. There are plenty of other authors to read. »

Dire que les lecteurs numériques doivent se bouger le cul pour aller en librairie est une aberration marketing tout autant que de se priver volontairement d’un type lectorat. Encore un commentaire de ce même site, de MaskedHypocrite : « Stephen King doesn’t want my money. Sad. :(« . C’est finalement très vrai, il refuse des ventes réelles, de gens qui ne voulaient que la version numérique et qui n’achèteront pas la version papier. Ou alors passeront par des voix illégales et c’est mon dernier point.

Ces auteurs qui incitent le piratage d’e-book

Le problème, avec ces auteurs qui ne veulent pas proposer la version ebook de leur livre (et les éditeurs qui proposent des ebooks DRM à 15e, mais ça c’est le sujet d’un autre débat), est qu’ils encouragent le piratage avec cette pratique. Ça me rappelle Frédéric Beigbeder, ultra contre le piratage, mais qui en même temps de cracher sur les lecteurs numériques, il refuse que son livre, soit numérisé. Et bien, cet « auteur » encourage volontairement le piratage, que l' »œuvre littéraire » soit récupérée gratuitement et illégalement (pour le peu qu’on veuille le lire). Car, le lecteur 100% numérique (encore une fois, peut importe la raison) est privé de cette lecture, surtout pour ceux qui auraient achetés l’ebook et qui donc auraient payer l’œuvre.

Un dernier commentaire du même site mentionné précédemment, de Jason H., en parlant de Stephen King qui refuse de proposer son prochain livre en version numérique : « He’s just courting piracy. People willing to shell out for the ebook, will just have to go ahead and get it from a torrent site. Bad? Yeah, but such is reality. ».

Donc qu’après ça, que ces auteurs (et éditeurs) ne viennent pas pleurer comme des madeleines car les ventes n’ont pas été à la hauteur espérée ou parce que des gens ont du le pirater (d’ailleurs une personne qui pirate n’aurait pas forcément acheter le livre dans le cas où le piratage ne serait pas possible, donc le nombre de piratage ne peut absolument pas montrer une « perte » de vente! Mais ça c’est un autre débat aussi) car, il est impossible d’avoir cette œuvre légalement pour eux.

Conclusion : Malheureusement, ce genre de démarche existe encore, la preuve avec Stephen King. Mais bon, heureusement qu’il y a encore des auteurs qui veulent se faire lire et plein d’autres à découvrir!

N’hésitez pas à continuer le débat sur le forum.

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